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15 juillet 2006

••• Je tiens l'image, moi, tu vois … •••

J'ai un coeur qui hurle à l'aide, mais une bouche qui répond * fuck. * à toutes les voix qui répondent * présente. * … J'ai le coeur qui veut parler, pleurer, crier. Mais un corps qui fait barrière avec le monde exterieur. Une multitude de choses ne veulent pas sortir, ni même apparaître dans ma tête. Une multitude de petits bugs qui entraînent une alerte permanente et qui tiennent les cris prêts à intervenir. J'ai un corps qui contredit mon cerveau. Comme un cerveau qui réfléchit, un coeur qui veut agir, enfermé dans un corps sans pouvoir donner l'alerte au monde exterieur. Parfois des tremblements me trahissent, les clopes qui s'enflamment trop vite accompagnent le phénomène, ainsi que des sourires crispés, des rires forcés, un corps qui se contracte d'un coup, des frissons incontrôlables parcourent le dos, comme pour exterioriser un flux génant de trop par la colonne vertébrale, des sourcils froncés, des yeux concentrés, la mâchoire contractée, soit un visage fermé. Sous calmants et somnifères légers, mais là quand même, je passe mes journées. Avec une pause pour le 14 juillet, qui fait du bien, des gens dont leur présence était un besoin. Des gouttes le matin dans les yeux pour cacher les insomnies passées à écouter de la musique, en écrivant, lisant ou dessinant. Des vitamines prisent en grosse dose le matin pour donner ne serait-ce qu'une minuscule étincelle de vie dans les yeux. Je marche au café la journée, au coca, tout ce qui peut me donner une étincelle d'énergie. Perte d'apétit, perte de poids, j'aurais perdu quelques 10 kg si ça continue comme ça dans quelques mois. Je ne sais plus trop quelles angoisses m'ont envahi, leur nombre, je sais plus, je crois que je nage dans le vide pour retrouver de l'air, j'ai pas l'impression de remonter à la surface. Je sais que j'ai la fâcheuse manie de me réfugier dans tout ce que je trouve quand je me perds. Et pour ce, et dès lors, je me stoppe. Parce que c'est lorque j'écris avec le "je" que je me rends compte de ce qui me traverse la tête, à moi, dedans. Et si simplement je ne criais pas parce qu'il n'y a pas uniquement que moi, que j'ai des choses importantes qui comptent plus que mes problèmes, comme des amis, comme toi, comme ma famille qui a besoin de moi, comme ma soeur qui ne veut pas esperer seule, comme mon amoureux qui veut aller se balader pour matter, comme ma préférée qui veut me raconter ses nouvelles chaussures, comme la vieille qui me raconte ses soirées râtées en boîte * j'ai chopé un numéro, mais il est trop collant, il m'attend en bas de chez moi. * … Peut être que c'est simplement pour ça que je préfère * creuver seule plutôt que de parler * … Peut être. Maintenant que tu sais … Tu vois, t'es pas là. Mais c'est simplement pour conserver tous ces moment là, ces moments à moi, en privés, privilégiés, exclusifs, c'est bête, mais c'est ma façon à moi d'envelopper tout ça dans des draps de soie. De m'exclure lorsque ça ne tourne pas rond, pour ne garder que le bon.
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